César et Laridon

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Laridon et César sont deux frères, issus de chiens aux pedigrees attestés

Ils eurent pourtant des vies très différentes.

César resta avec ses parents. Il fut dressé, vacciné et tatoué. Eut une alimentation adaptée et équilibrée .Il fut toilettés en son temps, toujours impeccable. Il participa à de nombreux concours où il fut primé. On eut soin de préserver sa lignée..

Laridonl fut adopté l’histoire ne dit pas pourquoi par un petit  cordonnier  tenant échoppe dans un quartier de la ville. Il fut le plus souvent livré à lui-même. Trouvant sa nourriture plus dans les poubelles  que dans son écuelle. Son bain il le prenait dehors sous la pluie.

Laridon témoignait sa tendresse aux hasards  de ses rencontres qu’il faisait dans les rues du quartier. Et peupla de sa  descendance  devenue commune tous les environs.

Quelle leçon peut-on tirer de cette histoire :

D’abord que rien n’est définitivement acquis. Les événements et le temps font que l’on ne suit pas toujours ses aïeux, ni ses parents.

Ce qui a manqué à Laridon c’est une bonne éducation, des soins et de l’affection de la part de son maître. Attentions qui ne dépendent ni du milieu social, ni des moyens financiers du cordonnier  mais plutôt  de son attachement à son animal.

Ce désintéressement progressif pour son animal de compagnie  n’est malheureusement pas si rare qu’on pourrait le croire.. Et c’est ainsi que de nombres Césars deviendront des Laridons.

Des questions me viennent à l’esprit : Quelle est l’importance de l’éducation que nous donnons à nos enfants ? Combien de temps y consacrons-nous ?